Lewis Hamilton  

BIOGRAPHIE

Lewis Hamilton est né le 7 Janvier 1985 de parents originaires de la Grenade, ses grands parents ayant émigré vers l’Angleterre. C’est, à l’instar de Tiger Woods à qui il est souvent comparé, un métis Sa famille était extrêmement modeste, et a dû financer ses premières années automobiles.
Son père, qui est aujourd’hui son manager, a dû cumuler jusqu’à deux emplois pour pouvoir payer le matériel pour son fils. Lewis estime avoir hérité son légendaire self-control de son père qui a beaucoup influencé sa préparation mentale.
Cette force a pu être observée en Espagne quand Lewis a été privé d’une victoire par son coéquipier, le français Alexandre Prémat qui l’a poussé hors de la piste. Alors que de nombreux pilotes auraient été furieux pendant la cérémonie du podium, Lewis a su rester « cool » et professionnel, une maturité qui en a étonné plus d’un. 
On peut noter que la carrière de Lewis reste une affaire familiale dans la mesure où son frère Nicolas l’accompagne sur tous les grands prix.

La légende dit que les grands champions ne manquent pas d’aplomb, et la version officielle de celle de Lewis Hamilton ne fait pas exception.
Le jeune homme est issu d’une famille assez modeste, qui l’a pourtant soutenu dans sa passion mécanique dès ses premières années, son père, Antony l’accompagnant même sur tous les circuits, et étant même son mécanicien lors des années karting de Lewis. Il faut en effet savoir que les futurs champions de Formule 1 écument tous les pistes de karting dès l’âge de 6-7 ans, et les plus chanceux parviennent à l’élite des sports mécaniques autour de 20-22 ans pour les plus précoces.

La légende veut que Lewis ait rencontré Ron Dennis, le mythique patron de l’écurie McLaren lors d’une cérémonie de remise de prix automobiles en Grande-Bretagne et lui ait déclaré « un jour je conduirai pour vous ». Le patron de l’écurie anglaise qui se souvient d’un Hamilton si petit qu’il devait lever les yeux pour regarder les invités dit lui avoir répondu : « si tu remportes le championnat de kart, reviens me voir l’année prochaine ».
L’année prochaine, Lewis Hamilton se présente à nouveau devant lui : « j’ai remporté le championnat ».Le célèbre patron dit avoir été frappé par la personnalité et la passion du jeune homme et se serait dit « ce jeune homme mérite notre aide ».
Vraie ou pas, une chose est sûre le patron de l’écurie possédée à 40% par Mercedes (l’une des plus riches du plateau) a cru dans le potentiel du jeune Lewis et l’a embauché dans ce qui fut le « Junior Team McLaren ». Pour comparer ce qui peut l’être, c’est un tel soutien qui a permis à Michael Schumacher de devenir pilote de Formule 1.

Cette décision, en 1997, a eu un double effet sur la carrière de Lewis Hamilton : l’affranchir de toute contrainte financière mais doubler la pression pesant sur lui.
En effet, dès cet instant le patron de McLaren a financé sa carrière. Plus besoin de recourir aux moyens familiaux pour financer sa passion.
La contrepartie demandée était simple : Lewis devait prouver chaque saison sur la piste qu’il méritait de conserver le soutien de Ron Dennis.
En clair : Lewis Hamilton aurait les moyens financiers de ses ambitions tant qu’il continuerait à prouver sur la piste que Ron Dennis n’avait pas eu tort de miser sur lui.
Il faut en effet savoir que des pilotes sous contrat avec Ron Dennis en 1997 il n’en restait, début 2006, plus qu’un, Lewis Hamilton.

Car le jeune britannique ne déçut pas son illustre mentor. Karting, F3 britannique, puis GP2, le jeune Lewis fit une ascension méthodique jusqu’à cette année 2006 où il fut rapidement mis sous le feu des projecteurs. En sport automobile, un pilote de tout premier plan, pour prouver sa valeur, doit respecter un certain rythme lorsqu’il découvre une nouvelle discipline : « un an pour apprendre, un an pour gagner ».
En 2002 il finit troisième pour sa première saison de Formule 3 anglaise avec 3 victoires, championnat qu’il domine complètement l’année suivante : 11 victoires sur 15 courses.
En 2004 il finit cinquième du championnat européen de Formule 3, avec une unique victoire.
En 2005, en remportant 15 des 20 courses il écrase de sa classe

 

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En ce début 2006, la question qui est sur les lèvres de tous est : « Lewis Hamilton est-il aussi bon que tous le pensent » ? Le jeune Lewis a une année pour le prouver dans une série, le GP2, qui est l’antichambre de la Formule 1. Dans cette série, contrairement à ce qui se passe en Formule 1 où chaque écurie fabrique ses châssis et où les écuries ont très souvent des moteurs différents, le GP2 est une formule « mono-type » : toutes les écuries ont le même châssis, le même moteur et les mêmes pneus.

Ceci ne veut nullement dire que tous les pilotes ont les mêmes chances dans la mesure où quelques écuries trustent les honneurs depuis quelques années : ce sont celles qui ont les mécaniciens les plus expérimentés et les plus gros moyens financiers.

Lewis Hamilton de ce côté fut vernis dans la mesure où il pilotait pour ART, une écurie co-dirigée par Nicolas Todt, le fils du Directeur Général de Ferrari, Jean Todt. Cette écurie est l’une des meilleures écuries du plateau, et le champion 2005, Nico Rosberg pilotait pour cette écurie.


Le début de saison de Lewis Hamilton fut tonitruant comme rarement entrée en matière fut en GP2, il a rapidement prouvé avoir un excellent niveau, ceci malgré le handicap de découvrir le GP2 alors que ses principaux rivaux, dont Nelsinho Piquet, le fils de l’ancien champion du monde Nelson Piquet, en étaient à leur seconde saison.
Le britannique a encore une fois prouvé sa grande classe. Il a remporté cinq victoires, mais surtout fait quelques démonstrations éclatantes.
Par exemple à Silverstone (Angleterre) où il a doublé un concurrent en train de doubler un autre concurrent ! Vous pouvez voir la vidéo en fin d’article.
Ou en Turquie, ou après une erreur dans le premier tour il a doublé tous ses concurrents sauf un pour finir deuxième ! Avec un tour supplémentaire de l’avis de tous il aurait remporté la course.

Les performances 2006 de Lewis ont rapidement convaincu les observateurs de la Formule 1 qu’il méritait une place pour 2007. Et le fait est qu’il aurait pu courir dès 2006 : l’équipe McLaren a songé à le faire courir au grand prix du Brésil (le dernier de la saison), mais a finalement renoncé.

En fin de saison, Lewis Hamilton fut confirmé : il sera le premier pilote noir de Formule 1. Et il pilotera pour l’une des trois plus grosses écuries.
Même si la nouvelle avait été largement anticipée par les très chauvins médias britanniques, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe, et il est à prévoir des débuts très (trop ?) médiatisés pour le jeune Lewis, qui aura pour redoutable coéquipier Fernando Alonso celui qui a remporté les deux derniers titres de champion du monde.
Lors de leurs premiers essais privés, Lewis Hamilton s’est montré légèrement plus rapide que le double champion du monde. A confirmer en piste…

Son origine ethnique en fait probablement un atout marketing (même si son écurie dit avoir refusé des publicités insistant trop sur sa couleur de peau), mais si Lewis a eu le poste, c’est avant tout parce qu’il est un excellent pilote, et mon pari est qu’on entendra encore souvent parler de ce jeune prodige d’à peine 22 ans.

Si les similitudes avec Tiger Woods ne manquent pas, il est un domaine où Lewis se distingue de son glorieux aîné : il est noir, et l’assume.
« Ma couleur de peau est plutôt un sujet pour les médias, je la considère comme un avantage parce que c’est quelque chose dont les médias parlent, mais ce n’est certainement pas la raison pour laquelle je suis là où je suis.
Je serais heureux si d’autres gamins noirs voient ce que je fais et réalisent que c’est possible même si ce n’est pas ma motivation première : je le fais avant tout pour moi parce que je veux gagner en Formule 1 et je pense que je suis assez doué pour cela »
.

Interrogé sur l’« effet Tiger Woods » que certains sponsors escomptent, « la célébrité sera probablement un peu pénible au début, mais je suis suffisamment fort pour bien gérer. Quand je vais à une course je ne me dis pas ‘Oh je suis le seul noir’. Je m’en suis plus rendu compte en karting où certains gamins immatures m’ont sorti des insultes racistes. Mais j’ai canalisé mon agressivité, une de mes plus grandes forces, parce que mon père m’a appris que la meilleure façon de les battre était de les battre sur la piste.
Le jour où Ayrton Senna est mort il y avait une autre famille noire sur le circuit, mais ils n’ont rien pu faire de bien par manque d’argent. »
.

Lewis Hamilton, on l’aura donc vu, c’est la bien belle histoire d’un jeune métis ne reniant pas sa filiation noire et espère être un modèle pour les jeunes noirs même si ce n’est pas ce qui le motive au quotidien.
A l’échelle de la formule 1 c’est un phénomène qui aura gravi les différents échelons avec une certaine maestria, surtout le GP2 où il était très très attendu par les médias, et où il a prouvé sa grande valeur.
Son arrivée en Formule 1 est également un événement parce que les écuries du calibre de MacLaren recrutent en général des pilotes très expérimentés : si une telle écurie a décidé de recruter un débutant c’est qu’elle considère que celui-ci a un potentiel phénoménal.

Enfin, sa tâche ne sera pas facile puisqu’il épaulera le double champion du monde, mais le jeune homme ne semble pas avoir peur de la tâche qui l’attend.

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